saida

Saida,30anniversaire de son assassinat

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swVersion = 0
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end if
VBGetSwfVer = swVersion
End Function
Pour visualiser ce contenu, vous devez activer Javascript dans votre navigateur. tousbihouna ala watan(marcel khalifa) rue afghanistan..
club des avocats..
ils /elles sont venu/es
commemorer le 30 anniversairede l'assassinat
de la militante marxiste -leniniste
Membre du groupe revolutionnaire:Ila Amam..
la section /rabat de l'AMDH
a co-organisé avec la section rabat du forum marocain de verité et justice....
il ya là
les membres de sa famille
Mi fakhita,cette mere courage
Aziz,abderahman,malika et Bahia
Khadija,notre courageuse khadija
Bahia,cette belle jeune femme
je l'ai vue pour la premiere fois
y a longtemps
j'etais à la facde sciences
elle,faisait sa medecine..
elle ne me connaissait pas
moi,j'allais la voir..
elle ressemblait tellement à la photo
de sa soeur,SAida
cette femme
si jeune
si belle
qui a choisid'aller jusqu'au bout de ses convictions
jusqu'à la mort.....
je la redecouvre
au fur et à mesure qu'on parle d'elle..
lahrach,un de ses anciens camarades
qui a participé à cette greve de la dignite
qui a emporté saida
il nous raconte
sa voix ,tremblante d'emotion
comment eux
ses camarades
n'ont appris sa mort
qu'à l'hopital..
cette greve qu'ils ont declencé
le 8 novembre 1977
et qui s'est achevée le 23/12
saida,elle,est morte
le 11 decembre
le lendemain de la journée internationale des DH..
vous vous rende compte???
lahrach nous a lu
2 poemes ecrits en prison
dans leur revue à eux...
je tacherai de les passer sur le blog
lahrach avec sa charmante façon
de prononcer les r
m'a fait pleurer..
ces poemes si simplement ecrit
mais si poignants..
puis ce fut au tour de notre Amine
-ce miltant si unique
si interge
si sincere
qu'il fait surgir
la haine et la rancune
de tous ceux
dont il demasque
la paresse,l'opportunisme..
cet homme,dont le seul fait
de le connaitre
est un honneur en soi-
pour parler de saida
il dit"j'ai vécu le parcours miltant de saida
sa greve heroique de la faim
saida n'est pas morte
elle est là,elle vit encore
et quand on parle de saida
on parle du dossier des atteintes graves aux dh
elle en fait partie
ce dossier ,encore ouvert,
juste ce matin
47 cioyens de sefrou
passaient en jugement
dont 3 de nos miltans,2 femmes et 10mineurs..
le dossier est encore ouvert..
saida est un symbole
ce n'est pas facile pour une femme
dans une societe comme la notre
d'etre miltante
et c'est pour ça
que je propose
que cette date devienne
une journée nationale de la femme miltante.."
Khadija,sa soeur,et membre de la comission femmes de l'amdh/rabat prit la parole
c'était si emouvant
si touchant...
"saida était consciente que sa cause
ne permettait aucun compromis:
vivre digne ou mourir pour que la dignité regne..
quand je parle d'elle
je sens que je lui parle
et c'est un sentiment de joie/douleur
Saida,si belle,si Gaie
je me souviens que les voisines
avertissaient ma mere
alors que saida n'avait que 5 ans
de faire attention
qu'on la lui kidanppe
tellement elle etait jolie
tellement elle était innocente..
on ne savait pas
que le 16 janvier 1976
elle serait kidnapée par des monstres..
saida n'a jamis marchandé
elle n'a jamais accepté de compromis...
je me souviensqu'à la premier visite de ma mere en prison
elle lui a dit"pkoi m'as -tu appelle saida(heureuse)
alors que mon peuple vit dans la misere"
saida avait ecrit"pensez à moi sans douleur"
sentait-elle la mort?....
............
la derniere fois que je l'ai vue.
elle était seule
dasn une vaste chambre
qu'ils osaient appeller :reanimation
pas un medecin
pas une infirmiere
elle agonisaut seule
dans une chambre
encerclée
par des hordes de flics
en civil et en uniforme
ils avaient peur qu'elle fuie!!!!!
apres 40 jours de greve de la faim...
moi et mes proches
etions devant la porte
jusqu'à 5 h du matin
ton coeur s'est arreté de battre
ils t'ont tuée
abominable assassinat
11/12/1979
hopital avveroes casa
je te promets
je n'oublierai jamais
je ne peux pas/je ne veux pas oublier...."
ce fut à notre belle et talentueuse hind
de nous faire une lecture
si poetique
si douce des ecrits de saida
Saida qui aécrit
La lutte
L'Amour
Saida qui ne sa plaignait jamais
saida qui a dit à sa mere
"mere,tu m'as donné la vie,mon pays aussi.."
Saida
sincere
entiere
Saida
qui en ces années 70
a regardé les prisonnieres autour d'elle
a écrit sur les prostituées
ces damnées de la vie
que beaucoup cherchent pour un moment de plaisir
pour les accabler ensuite
elle n'a pas eu de mepris,ni de hautaine compassion
elle a analysé
à compris
qu'une societée basée sur le profit
sur le deni de l'humain
ne peut qu'engendrer ceci.....
Akkar,lui,nous a presenté un autre aspect de cette miltante
il ne l'a vue que 2 fois
une premiere fois par hasard
à souika
ou il a remarqué sa beauté
ses yeux profonds
et une derniere fois sur son lit de mort
"elle souriat,nous a-t-il dit
elle était aussi belle que la premiere fois"
il nous a parlé aussi de ce grand role qu'elle tenait
discretement
sans pompe
modestement
celui d'assurer la liaison entre ceux en prison
et les autres en clandestinité....
Said,notre Said
fut misk alkhitam
avec ses chansons
qui donnent cet espoir
qui nous donne envie de continuer....
SAida Chahida,f Tarikh Khalida
Viendra le temps
ou tout ce bon peuple
rendra hommage
à ton courage
à ta determination
au sacrifice
que tu as consenti
pour lui
je vous dedie un des ces poemes
que j'adore
*************************** Poème de prison Saïda Menebhi La prison, c'est laid Tu la dessines, mon enfant Avec des traits noirs Des barreaux et des grilles Tu imagines que c'est un lieu sans lumière Qui fait peur aux petits Aussi pour l'indiquer Tu dis que c'est là-bas Et tu montres avec ton petit doigt Un point, un coin perdu Que tu ne vois pas Peut être la maîtresse t'a parlé De prison hideuse De maison de correction Où l'on met les méchants Qui volent les enfants Dans ta petite tête S'est alors posé une question Comment et pourquoi Moi qui suis pleine d'amour pour toi Et tous les autres enfants Suis-je là-bas ? Parce que je veux que demain La prison ne soit plus là Saïda MENEBHI : professeur d'anglais, membre du mouvement révolutionnaire Ila Al-Amam (En avant), arrêtée le 16 janvier 1976 à Rabat. Elle subit des tortures physiques et particulièrement psychologiques. Elle est jugée au procès de Casablanca de janvier 1977, avec 138 autres inculpés pour atteint à la Sûreté de l'État ; elle dénoncera entre autres la situation d'oppression que subissent les femmes au Maroc, (la salle l'applaudit), Elle est condamnée a 5 ans de détention, plus deux ans pour injure à magistrat. Elle est morte le 11 décembre 1977 (après 34 jours de la grève de la faim) à 25 ans à l'hôpital